Par un sourire elle vous enflamme
Elle vous parle du paradis
Pendant qu’elle mange des radis
Pour rester mince pour être belle
Même quand elle vide la poubelle
Quoi qu’il en soit vous succombezÀ sa beauté
Quand elle vous croise
C’est une ombre chinoise
Un jeu secret presque intouchable
Dans la lueur du désirable
Elle vous inspire sans faire de bruit
Et elle vous rappelle la nuit
Des ombres qui font des froufrous
Ça a de quoi vous rendre fou
Elle regarde droit dans les yeux
Vous sait heureux ou malheureux
C’est votre fée de tous les jours
Celle des amours et des toujours
Comme au miracle il faut y croire
Sans elle il n’y aurait pas de miroir
Pas de beauté en robe du soir
Pas de princesse dans le noir
Avec des hanches comme des violons
Le cœur plus grand qu’une maison
Quand elle chante l’enfant s’endort
Quand elle se tait vous avez tort
C’est elle qui vous indispose
Celle à qui on offre une rose
Elle s’occupe de vos remords
Et de bien d’autres choses encore
Elle met des huiles dans le bain
Elle aime la soie et le satin
Elle vous parle de tout et de rien
Tant que ca puisse faire du bien
Des stilettos, des jarretelles
Fatale ou pas ça dépend d’elle
Elle vous fait tomber les bretelles
Rebelle, fière ou infidèleUne femme
C’est votre premier baiser
Et sûrement pas le dernier
Peut-on jamais s’y habituer
Et quand elle griffe et quand elle mord
Vaudrait peut-être mieux être mort
Ou dans un lit à baldaquin
Là où les guerres prennent fin
Une femme….
Carole Marie, 2010