Comme un coup de couteau au cœur du temps
Ça déchire le beau, ça détraque les sangs
Moi je suis l’horreur du mal
La corolle séchée, les pétales trop fins
L’amour qui s’est fané du jour au lendemain
Moi je suis la fleur du mal
La trop mal aimée, la trop souvent butée
Celle qui vous enlace, celle aussi qui se lasse
Moi je suis l’esclave du mal
Quand le charme est rompu, que le vide se creuse
Que les âmes s’abîment en chansons douloureuses
Moi je suis le mal du mal
Chaque deuil à son tour réanime les autres
Mon chemin de retour ne croise plus le vôtre
Moi je suis la gloire du temps
Carole Marie, mai 2005